Concert de la Saint Patrick

Le 28 mars 2025 dans le cadre de la Saint-Patrick et de la clôture du Festi’Vache 2025, nous vous proposons un concert exceptionnel avec deux groupes :

– COURANT D’EIRE. Ce groupe aindinois vous emmènera en Irlande au son d’une musique celtique débordante d’énergie, de bonne humeur et de convivialité.Leur spectacle alterne entre des chansons écrites au stylo à bille bleu par « le grand » devant sur scène et des morceaux traditionnels irlandais revisités façon festivo-bressane. Accordéon diatonique, violon, flûtes, cornemuse, guitare, claviers, batterie, percussions…  et même poubelles et seaux de colle seront de la partie !Ambiance « tavernes surchauffées » garantie !

– LES BAMBANES de Sainte-Catherine !

Restauration et buvette sur place

Rendez vous à la salle des fêtes de Saint Martin en Haut à partir de 19h30 !

Billetterie en ligne ou à la caisse du cinéma prévente 7 euros ou vente sur place à 8 euros.

Marie BALTAZARD

Co-réalisatrice du film Transmettre, quand se joue l’avenir du monde paysan.

 

Gilles DUFRAISSE

Producteur du film Razzia sur l’Atlantique.

Cécile FAVIER

Réalisatrice du film Binette contre anxiolytiques.

“Née sous un châtaignier”, au carrefour de 2 vallées cévenoles.

Des racines que je revendique, des paysages qui ont modelé mon caractère.

Avec un Baccalauréat littéraire et un DUT de carrières de l’information en poche, le monde de l’image m’attire. La fiction en premier lieu.
Mes premières attributions : secrétaire de production.

Renforcer mes connaissances techniques est premier objectif : je collabore à de nombreux court-métrages avec la Coopérative du Court Métrage,
côté régie puis assistanat de réalisation.
Puis c’est  la révélation du montage.

 

Couper, assembler, modeler l’histoire : Entre 1988 et 1995, l’horizon borgnolé des salles de montage devient mon quotidien professionnel
(ASP, LOLA FILMS, CHRYSALIDE PRODUCTION, APRIL FILMS, GMT).

J’apprécie encore aujourd’hui la formidable école de rigueur de mes chefs monteurs en long-métrage.

 

En 1995, virage technique avec le virtuel, je passe de la colleuse au POMME-Z.

Une ouverture sur des sujets hors fiction : reportages, films institutionnels et documentaires. Le genre documentaire représente une forme d’écriture qui me happe et me séduit.
C’est au montage que le film se révèle dans toute son amplitude :
un travail de fond et de forme, un remodelage en équipe avec le réalisateur.

 

Fin 2001, premier challenge à la réalisation : mettre en image un documentaire sur la représentation des femmes résistantes et le début de l’aventure derrière la caméra.

Ce sera : Résistantes, de l’ombre à la Lumière de et avec Rolande TREMPE, historienne.

Depuis ce premier opus, je chemine de réalisations personnelles en collaborations autour de l’écriture qui viennent pimenter le parcours.

Avec le même objectif, la même constance, allier le fond et la forme, la musique et les mots, les émotions et la raison.

Yves MAGAT

Réalisateur genevois des films Lanceurs de défis et Si les glaciers ne revenaient pas.

Samuel TOUTAIN

Réalisateur du film Au pays de l’abeille noire.

 

Antoine BASILE

Né en Bretagne, diplômé d’un master d’aménagement du territoire à Paris IV Sorbonne en 2014, il obtient par la suite une diplôme d’architecture puis un DSA architecture et patrimoine et cofonde l’Atelier Géminé en 2023. Ses recherches portent sur la réinterprétation des architectures vernaculaires et les techniques constructives locales.

 

Elsa THERY

Sociologue et géographe de formation (EHESS/Paris 7), Elsa Théry a complété son parcours par une formation en réalisation à l’Université d’Évry. Elle explore le champ documentaire pour y tisser des liens avec la recherche en
sciences humaines.
Après une expérience en production, elle réalise son premier film, « La ferme derrière chez moi » où elle raconte lʼhistoire de la transmission de la ferme de son père en Artois.

Mon grand-père est de cette génération de céréaliers qui a largement bénéficié de la modernisation de lʼagriculture dans la deuxième moitié du XXème siècle. Commençant à travailler sur une trentaine dʼhectares à lʼâge de 14 ans, cʼest une ferme de 100 hectares quʼil a transmise à ses deux fils vers la fin des années 80, récupérant les terres de ses voisins qui, lʼun après lʼautre, quittaient leur exploitation sans la transmettre. Cʼétait un développement très commun : la concentration des terres en articulation avec le développement de lʼagro-industrie et de la grande distribution a touché toute la région, tout le pays et même toute une partie du monde. Il fallait produire plus, de manière plus efficace et de ce fait avec moins de fermes, sur de plus grandes surfaces.

Mais pour la ferme derrière chez moi les choses sont allées différemment.Quarante ans plus tard, la ferme de 100 hectares est divisée en trois petites fermes de quelques dizaines dʼhectares chacune : celle de mon oncle et les deux fermes qui se sont constituées au départ de mon père.

Cʼest le départ de mon père à la retraite qui a suscité en moi lʼenvie de me plonger dans lʼhistoire familiale pour mieux comprendre ce paradoxe et le décalage de cette histoire avec celle du monde agricole environnant.

Pourquoi cette ferme est-elle allée à contre-courant du phénomène de concentration des terres ? Comment est-ce possible et cela peut-il continuer ? Alors quʼil vivait ses dernières années en tant quʼagriculteur, mon père a exprimé le besoin de témoigner, de raconter ses choix et son parcours. Cʼest donc en lʼécoutant que lʼidée de film est née.

Jʼai tourné à intervalles réguliers sur la ferme pendant un an et demi pour faire le récit de cette transmission.Dans les coulisses dʼun milieu agricole intensif et opaque, je montre ce que signifie le fait de se lancer dans une pratique différente de lʼagriculture.

Comme mon père, 43% des agriculteurs vont céder leur ferme dans les dix prochaines années et le devenir dʼune grande partie de leurs exploitations reste incertain. Face aux défis auxquels nous sommes confronté.es, quelle politique agricole et alimentaire est-il possible de mettre en place ? Une politique qui pourrait à la fois répondre aux enjeux de la transition agricole et en même temps donner une meilleure place aux agriculteurs et agricultrices de demain Autant de questions pour un débat qui doit avoir lieu avec lʼensemble de la société et auquel mon film pourra, je l’espère, apporter une part utile.