Marion GABORIT

Après cinq ans à travailler pour la télévision française comme assistante caméra et cadreuse, Marion GABORIT a voulu mener à bien un projet personnel qui lui tenait à cœur depuis longtemps. Elle est partie un an en voyage dans une dizaine de pays pour réaliser son premier film. Elle a choisi de raconter la vie de quelques agricultrices à travers le monde et de découvrir leurs histoires grâce au travail de la terre qui occupe une place primordiale dans la production alimentaire mondiale. Elle voulait mettre en lumière quelques-unes de ces femmes, de ces maillons de la chaîne invisibles mais essentiels qui assurent chaque jour et partout dans le monde l’agriculture de subsistance.
Elle souhaitait mettre à profit son expérience professionnelle acquise au cours de ses cinq dernières années de tournage pour mettre à l’honneur ces mères nourricières. Elle s’est rendue compte que cela l’avait toujours intéressée lors de ses précédents voyages et qu’elle était très admirative de ceux et celles qui contribuent à nourrir les êtres humains en cultivant la terre, parfois dans des conditions insoupçonnées.

  • Lors de la Cop21 à Paris en 2015, 10 de ses photographies (portraits des femmes agricultrices et paysages de leurs pays respectifs) ont été exposées au Grand Palais.
  • 10 de ses photographies prises durant le voyage et en lien avec l’alimentation sont exposées à l’exposition permanente de l’Alimentarium (musée de l’alimentation à Vevey, Suisse).
  • 18 de ses photographies prises en Birmanie sont publiées dans le livre One Myanmar, les
    visages de la transition birmane, aux éditions MKF.
  • Son projet photographique Terre de femmes sur les agricultrices a reçu un «Coup de cœur»
    de l’ANI au festival 2016 Visa pour l’image de Perpignan et notamment pour les photographies de Seti, agricultrice au Népal qui ont été exposées pendant la durée du festival.